Vous avez envie de raconter votre vie, mais vous ne savez pas par où commencer ? Rassurez-vous : raconter ses souvenirs est plus simple que vous ne l’imaginez. Pas besoin d’être écrivain pour y parvenir.
La méthode que vous allez découvrir est une façon de faire, parmi d’autres. Elle vous propose un chemin clair, avec des conseils pratiques pour vous aider à avancer. Vous pourrez choisir de la suivre pas à pas, ou bien de vous en inspirer seulement pour trouver votre propre manière d’écrire. L’essentiel est que vous vous sentiez à l’aise et que vos mots vous ressemblent.
Et surtout, vous n’êtes pas seul(e). Vos proches peuvent devenir vos meilleurs alliés : ils vous aideront à réveiller vos souvenirs, à compléter vos anecdotes. Ils seront là pour rire et s’émouvoir avec vous. Car partager ses histoires de famille, c’est autant un moment de complicité que de transmission.
Alors, prenez votre temps, laissez-vous guider par ce qui vous inspire… et profitez de cette belle aventure !
Cliquez sur les étapes ci-dessous pour découvrir les questions à se poser, des bonnes pratiques
et des conseils simples pour réaliser facilement un récit plaisant.
Avant de commencer votre récit, il peut être utile de prendre un instant pour faire le point et réfléchir à vos motivations : qu’attendez-vous de cette aventure ? Qu’aimeriez-vous en retirer ? Que souhaitez-vous transmettre ? Ce n’est pas indispensable, mais cela pourra vous aider au cours de votre récit. En prenant le temps de clarifier pourquoi vous souhaitez entreprendre ce récit, vous vous donnez une boussole pour toutes les étapes qui suivront.

Vos motivations vous aideront à choisir les souvenirs à revisiter : les émotions, les tournants de vie, les expériences marquantes.

Vos motivations orienteront votre ton et votre regard : raconter pour témoigner, comprendre, ou transmettre influence la manière d’écrire.

Vos motivations vous guideront pour structurer votre récit, choisir vos images, ou donner un titre qui reflète ce que vous souhaitez partager.
Le tableau ci-dessous vous propose quelques questions simples pour clarifier vos intentions et mieux comprendre ce qui vous motive à raconter votre histoire.
Comment utiliser le tableau : cochez simplement les réponses qui vous semblent les plus proches de votre intention actuelle. Ensuite, prenez un instant pour observer où se situent vos choix :
Vous souhaitez avant tout faire un retour sur votre passé pour mieux comprendre certaines périodes ou certains aspects

Accueillez vos souvenirs comme ils viennent, sans chercher à les ordonner tout de suite. Laissez la mémoire faire son chemin.

Ecrivez pour vous d’abord, sans vous censurer. Le sens apparaîtra souvent en écrivant.

Privilégiez une présentation simple, chronologique ou thématique, pour mieux voir l’évolution de votre regard sur vous-même.
Vous cherchez à donner du sens à votre parcours, à relier les étapes de votre vie pour en dégager une cohérence

Repérez les grandes étapes, les choix, les “fils rouges” de votre vie.

Reliez les événements entre eux, montrez comment ils se répondent.

Structurez votre récit autour de grandes périodes ou de thèmes récurrents.
Vous voulez transmettre quelque chose à vos proches, préserver l'histoire familiale ou simplement répondre à leur curiosité

Pensez aux personnes à qui vous aimeriez faire découvrir certains moments ou valeurs.

Racontez en pensant à vos lecteurs : enfants, petits-enfants, proches. Laissez votre voix, vos émotions, votre humour s’exprimer.

Ajoutez des éléments visuels ou sonores (photos, chansons, anecdotes familiales) pour rendre votre récit vivant et chaleureux.
Cette expérience du récit vous attire à la fois pour vous-même, pour vos proches et pour le plaisir de revivre et partager vos souvenirs

Laissez-vous guider par vos envies, alternez entre souvenirs personnels, moments partagés et réflexions.

Variez les tons et les formes — récit, témoignage, lettre, carnet de souvenirs…

Acceptez que votre récit soit un mélange : c’est votre richesse. Vous pourrez toujours le réorganiser plus tard, selon ce que vous voudrez transmettre.
Conseil : quelle que soit votre situation, rappelez-vous qu’il n’existe ni bonne ni mauvaise réponse. Il y a autant de motivations à raconter sa vie qu’il y a de personnes et d’histoires. Ce moment de réflexion est simplement une façon d’écouter ce qui vous pousse à écrire… et d’en faire le fil conducteur de votre récit. Et puis ces objectifs ne sont pas figés : ils évolueront peut-être au fil de l’écriture, et c’est très bien ainsi.
Vous savez pourquoi vous voulez réaliser votre biographie ? Parfait !
Mais voilà, savoir où l’on veut aller ne fait pas tout. Écrire sa vie est une aventure enthousiasmante… mais il est normal de ressentir des doutes. En chemin, il peut vous arriver de vous questionner, d’avoir des hésitations, voire des craintes. Beaucoup de personnes hésitent pour des raisons très courantes. Les identifier, c’est déjà avancer.
Vous trouverez dans la liste ci-dessous les principaux obstacles que vous pourriez être amené à rencontrer, et des conseils pour vous aider à les dépasser.
Il y a des choses dont vous n'aimeriez pas parler, des souvenirs que vous ne voulez pas trop remuer ?
Il est tout à fait compréhensible d’appréhender le fait de revenir sur des événements difficiles. C’est toutefois le meilleur moyen de les exorciser. Les poser sur le papier peut en effet leur faire perdre le pouvoir qu’ils ont sur vous.
Vous avez peur que votre démarche suscite des questions de vos proches, voire déplaise à certaines personnes de votre entourage ?
On se retient en permanence de faire des choses de peur que les autres ne nous jugent. Pourtant, ils sont généralement beaucoup plus bienveillants que l'on ne l’imagine, en particulier ceux qui vous aiment. Pour dépasser cette crainte, vous pouvez dès le début parler de votre projet à vos proches et leur demander de l’aide. Vous transformerez ainsi le regard des autres en un atout qui vous aidera dans la réalisation de votre récit.

Vous pensez que votre vie est peut-être un peu trop "banale" pour intéresser vos lecteurs ? Vous avez peur d'avoir peu à raconter ?
Pourtant votre vie est unique ! Ce qui vous semble banal peut être étonnant ou extraordinaire pour quelqu’un d’autre. Vous pourriez même vous rappeler des choses dont vous êtes fier et dont vous ne vous souveniez pas. Et c’est un formidable cadeau pour votre entourage ! Votre vie fait partie de leur histoire et votre biographie sera précieuse pour eux.
Des détails vous échappent ? Vous n’êtes pas sûr de vous souvenir de tout ?
C’est normal ! Nous avons tous une mémoire sélective. N’essayez alors pas de vous souvenir de tout d’un coup ! Tentez plutôt de vous remémorer des petites choses, de petits détails, pour reconstruire vos souvenirs au fur et à mesure. Et beaucoup de choses remontent très souvent quand on se replonge dans ses souvenirs. Vous pouvez également questionner vos proches, vous remémorer des moments de votre vie avec eux et leur demander également s’ils ont des souvenirs à vous transmettre qui pourraient être utiles.

Vous craignez de vous perdre dans vos souvenirs, qu'il vous faudra trop de temps pour aller au bout de votre histoire ?
Laissez libre court au flux de souvenirs ! Racontez les choses comme elles viennent, simplement, sans trop réfléchir. Revenez régulièrement à votre frise chronologique pour vous assurer que votre récit couvre les aspects les plus saillants de votre histoire. En outre, vous pourrez toujours compléter votre biographie ultérieurement. Vous pouvez d'ailleurs, pour cela, vous faire accompagner par vos proches.
Vous pensez que vous ne saurez pas comment bien raconter votre histoire ?
Peu importe le style ! Une chose est essentielle dans votre récit : qu'il vous ressemble, et que vous vous retrouviez dans ce que vous avez raconté. Et il en va de même pour vos proches. Ils vous liront parce qu'ils ont envie d'apprendre des choses sur votre histoire, et ils veulent vous retrouver dans votre récit. Ils doivent presque avoir l'impression d'entendre votre voix ! Alors n'hésitez pas à raconter votre histoire à votre façon, avec vos propres mots. Vous pouvez aussi demander de l'aide à un proche pour retravailler votre texte afin de l'améliorer.

Conseil : transformez vos peurs en énergie d’écriture. Chaque obstacle est en fait un signe que vous êtes déjà en chemin.
Votre vie est un voyage jalonné de grandes étapes : l’enfance, les études, les premières amitiés, un mariage, un déménagement, un changement de travail, un voyage marquant…
Pour ne rien oublier et pour organiser vos souvenirs, tracez une frise chronologique de votre parcours. C’est une carte de votre vie qui vous aidera à :
👉 Conseil : la frise n’est pas figée. Vous pouvez la compléter au fil de vos souvenirs. Chaque nouvelle idée, même minuscule, mérite d’y trouver sa place.
Vous avez maintenant une vision plus claire de vos grandes étapes de vie (grâce à la frise). Vient alors le moment de passer à l’écriture proprement dite.
Où, quand, comment ? Il n’y a, bien évidemment, pas de règles absolues. Mais une bonne façon de prendre une habitude est de créer une espèce de rituel. Ces gestes répétés faciliteront l’inspiration.
Voici quelques conseils qui vous aideront à réaliser facilement votre récit et en faire un véritable moment de plaisir.
Choisissez de préférence un créneau spécifique dans votre journée, un moment de la journée où votre esprit est le plus disponible, et où les souvenirs affluent le plus souvent et le plus facilement. Généralement, il est courant que les écrivains se mettent au travail en début ou en fin de journée, là où leur imagination est la plus féconde.
> Mais peut-être que vos souvenirs reviennent plutôt à d’autres moments ? Avant tout, écoutez votre rythme !
Installez-vous dans un endroit calme, agréable et confortable avec votre ordinateur ou votre tablette et, éventuellement, un carnet pour prendre des notes lorsque les souvenir affluent et que vous ne voulez pas en perdre. Et, pourquoi pas, préparez-vous un thé ou un café, et mettez une musique qui vous inspire.
> Vous replonger dans vos souvenirs doit être un plaisir : faites-en un moment privilégié !
Il est souvent plus efficace de vous mettre à l'écriture de façon régulière, si possible quotidienne, plutôt que d'essayer de finaliser votre récit le plus rapidement possible. Même si vous n'y consacrez qu'un quart d'heure par jour, vous constaterez que cette habitude vous aidera à faire remonter les souvenirs de plus en plus facilement.
> Ce qui compte, c’est la continuité. Et puis si ce moment est agréable, autant faire durer le plaisir !
Il peut être très utile de prendre des notes rapides lorsque des souvenirs ou des idées vous viennent à l'esprit, même si vous n'êtes pas en train de rédiger. C'est une façon de capturer les souvenirs qui ressurgissent parfois de façon spontanée, au détour d’une conversation, en regardant une photo en entendant une musique... Pour cela, vous pouvez par exemple garder un petit carnet à portée de main, ou encore utiliser votre smartphone pour y enregistrer un mémo écrit ou vocal.
> Quand vous vous installerez pour écrire, vous pourrez reprendre ces notes et les développer en récit en ajoutant des détails, des émotions, le contexte…
Il est normal de ne pas tout se rappeler d’un coup. La mémoire fonctionne souvent par « déclencheurs ».
En vous posant les bonnes questions, vous ferez remonter à la surface des souvenirs enfouis depuis longtemps.
Voici une série de thèmes et de questions pour nourrir votre récit. Ne cherchez pas à répondre à toutes les questions d’un seul coup : parcourez cette liste régulièrement et laissez simplement venir ce qui résonne en vous.

Quels sont vos tout premiers souvenirs ?
A quoi ressemblait la maison de votre enfance ?
Quels jeux aimiez-vous ?
Quels amis aviez-vous ?
Quel était votre rapport avec vos parents, vos frères et sœurs ?
Quels moments ou traditions d’enfance vous ont marqué ?
Y a-t-il une odeur, un son, un lieu qui évoque immédiatement votre enfance ?
Que vouliez-vous devenir quand vous étiez petit ?

Y a-t-il une expérience ou une personne qui a changé votre manière de voir la vie ?
Comment vous voyiez-vous à cet âge ? (timide, rebelle, curieux, rêveur…)
Quels moments symbolisent pour vous la “fin de l’enfance” ?

Vous souvenez-vous de votre premier jour d’école ?
Aviez-vous un professeur préféré ? Pourquoi ?
Quels étaient vos matières ou vos sujets favoris ?
Y a-t-il eu un moment marquant (succès, échec, découverte, amitié) ?
Quelle image aviez-vous de vous-même en tant qu’élève ?

Quels événements ont transformé votre parcours (rencontres, travail, voyages…) ?
Comment avez-vous choisi votre métier ou vos engagements ?
Quelles ont été vos plus grandes fiertés ou vos plus grands défis ?
Qu’avez-vous appris de vos relations amoureuses, amicales, ou professionnelles ?
Y a-t-il un moment où vous avez eu le sentiment de “trouver votre place” ?
Quelles valeurs guident vos choix aujourd’hui ?

Quels membres de votre famille ont marqué votre vie (grands-parents, oncles, cousins…) ?
Quels souvenirs avez-vous des repas de famille, des fêtes, des traditions ?
Y avait-il un lieu particulier où toute la famille aimait se retrouver ?
Comment décririez-vous vos parents ou vos grands-parents ?
Qu’avez-vous appris d’eux ou grâce à eux ?
Quelle place occupent aujourd’hui vos amis dans votre vie ?

Quelle musique, film ou livre vous a marqué ?
Quels plats ou odeurs évoquent pour vous des personnes ou des moments particuliers ?
Quels voyages et paysages vous ont laissé des souvenirs indélébiles ?
Quelle serait, selon vous, votre plus grande qualité ?
Y a-t-il un défaut dont vous avez appris à faire une force ?
Y a-t-il une citation ou une phrase qui vous accompagne souvent ?
Qu’est-ce qui vous fait vous sentir vraiment bien ?
Vous êtes en panne d’inspiration ? Voici quelques astuces pour vous aider à replonger dans vos souvenirs :
Ne cherchez pas à “bien écrire” tout de suite. Commencez par un brouillon libre, sans vous soucier du style ni de la forme. L’important, c’est de faire surgir les souvenirs.
Par exemple, commencez simplement par une phrase comme : « Je me souviens du jardin de mes grands-parents, l’odeur du lilas, le portail qui grinçait quand on le refermait… »
Vous peaufinerez plus tard, une fois le fil trouvé.
Votre récit doit sonner juste. Qu’il soit simple, drôle, pudique ou plein d’énergie, l’essentiel est qu’il vous ressemble.
Si vous avez l’habitude de dire “ça m’a fichu une sacrée trouille !”, écrivez-le ainsi, ne le remplacez pas par “cela m’a causé une grande frayeur”.
Vos proches liront votre histoire pour vous retrouver, pas pour la perfection de vos phrases. Ils doivent presque entendre votre voix entre les lignes.
Des phrases courtes, des mots simples et concrets, un ton naturel : c’est souvent la meilleure façon de toucher.
Par exemple : “J’avais dix ans, il faisait très froid ce matin-là, et j’attendais le bus avec mon cartable sur les genoux.”
Pas besoin d’en faire plus pour que la scène prenne vie. Vous pourrez toujours enrichir ensuite.
Variez les manières de raconter pour donner du rythme à votre texte :
– Narrative, pour plonger le lecteur dans une scène : « Le jour de mon premier bal, je tremblais tellement que j’ai failli renverser le bol de punch. »
– Explicative, pour donner du contexte : « À l’époque, dans notre village, tout le monde travaillait à l’usine de textile. »
Cette alternance rend votre récit vivant et lui permet de respirer, entre émotion et information.
En avançant, vous verrez peut-être se dégager un thème : une passion, une valeur, une relation, un lieu qui revient souvent.
Par exemple : « J’ai toujours aimé la mer. Enfant, je passais mes journées à ramasser des coquillages, et plus tard j’ai choisi un métier lié aux voyages. »
Ce fil conducteur donne de la cohérence et du sens à votre histoire.
Vous n’avez pas besoin de tout raconter. Concentrez-vous surtout ce qui a laissé une trace en vous : des petits détails qui vous ont marqué aux moments qui vous ont fait grandir, douter, ou vous ont ému.
“Le jour où j’ai quitté la maison pour la première fois”, “ma rencontre avec celle qui allait changer ma vie”…
C’est à travers ces instants que vos lecteurs ressentiront et prendront plaisir à découvrir votre parcours.
Votre vie ne s’arrête pas à vos souvenirs d’enfance ! Vos souvenirs récents font aussi partie de votre histoire.
“La semaine dernière, ma petite-fille m’a aidé à faire une tarte aux pommes. En la regardant, j’ai revu les gestes de ma mère.”
Le présent éclaire souvent le passé : il relie les époques, les générations, les émotions.
Laissez votre texte reposer quelques jours, puis relisez-le à voix haute. Vous entendrez son rythme, ses émotions.
Si vous butez sur une phrase, c’est sans doute qu’elle mérite d’être simplifiée. Si un souvenir vous touche encore, laissez-le tel quel : c’est qu’il est juste.
Vous pouvez aussi faire lire votre récit à un proche : parfois, un regard extérieur aide à voir ce que vous ne percevez plus. Mais gardez toujours le dernier mot — c’est votre histoire !
Après avoir fait remonter vos souvenirs, vient le moment de les transformer en récit.
Face à la page blanche, certains hésitent parfois.
Pourtant, c’est l’étape la plus agréable et la plus enrichissante, pour peu que vous réalisiez une chose essentielle : il ne s’agit pas de “bien écrire”, mais de raconter avec sincérité. Car il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de raconter sa vie, et votre texte n’a pas besoin d’être parfait : il suffit juste qu’il vous ressemble.
Voici quelques repères simples pour vous aider à trouver votre voix.
Une autobiographie n’est pas seulement une suite de textes.
Elle peut être embellie et complétée par des éléments qui donneront vie à votre histoire et stimuleront la mémoire de ceux qui la liront.
Sur votre frise Camino, vous pouvez ajouter des photos, des sons ou des vidéos pour illustrer chaque chapitre.
Ces supports ne sont pas seulement décoratifs : ce sont de véritables passerelles vers vos souvenirs, et des trésors pour vos proches.
Une image bien choisie peut parfois en dire autant qu’un long récit. Mais voilà : vous ne disposez peut-être pas de vos anciennes photos en format numérique, ou n'avez pas de photos des objets qui symbolisent un souvenir. La solution : prendre de nouvelles photos !
Pour cela, un simple smartphone et un peu d’imagination suffisent pour créer de belles images porteuses d’émotion. Une image bien choisie en dit parfois autant qu’un long récit.
Voici quelques idées simples pour créer des photos qui racontent vos souvenirs.
Vous n’avez pas besoin de scanner vos documents : une photo bien prise suffit. L’important n’est pas la netteté, mais l’atmosphère que vous créez. Essayez de faire en sorte que la photo raconte à la fois ce qu’on voit et ce que vous ressentez.
Quelques idées de mise en scène :
Cherchez autour de vous des objets du quotidien qui évoquent vos souvenirs : un vieux téléphone, une montre de famille, une médaille, un livre d’école, un moulin à café…
Ces objets racontent à leur manière votre histoire.
Placez-les sur une surface simple (table en bois, nappe unie, tissu coloré) et prenez la photo à la lumière du jour.
Si vous n’avez plus l’image originale, ou l’objet qui symbolise un chapitre, vous avez d’autres options pour recréer l’ambiance de vos souvenirs :
Quelques sites où trouver des photos gratuites et libres de droit : unsplash.com, pexels.com, pixabay.com…
Votre récit doit sonner juste. Qu’il soit simple, drôle, pudique ou plein d’énergie, l’essentiel est qu’il vous ressemble.
Si vous avez l’habitude de dire “ça m’a fichu une sacrée trouille !”, écrivez-le ainsi, ne le remplacez pas par “cela m’a causé une grande frayeur”.
Vos proches liront votre histoire pour vous retrouver, pas pour la perfection de vos phrases. Ils doivent presque entendre votre voix entre les lignes.
Vous n’avez pas forcément besoin d’un appareil professionnel ni d’anciennes photos pour illustrer votre récit.
Avec un simple smartphone et un peu d’imagination, vous pouvez créer de belles images porteuses d’émotion.
Écrire une autobiographie n’est pas un devoir d’école : votre texte n’a pas besoin d’être parfait. Ce qui compte, c’est qu’il vous ressemble et qu’il puisse être transmis.
👉 Conseil : n’attendez pas d’avoir « fini » pour partager. Votre récit peut évoluer et s’enrichir avec le temps.